C’est la plus grande église dédiée à la Vierge. Selon une antique légende elle fut construite sur l’emplacement où il neigeât miraculeusement dans la nuit entre le 4 et le 5 août 356. D’après les documents elle date du siècle suivant : Sixte III fit ériger le grand temple dédié à la Vierge reconnue mère de Dieu par le Concile d’Ephèse.
Derrière les arcs de l’ordre supérieur de la façade, réalisée par Ferdinando Fuga au XVIII° siècle, on peut voir les mosaïques du XIV° siècle et le clocher, le plus élevé de la ville avec ses soixante-quinze mètres de haut, qui remonte au XIV° siècle.
L’intérieur de la basilique, maintient encore aujourd’hui, malgrè les nombreux remaniements, un aspect très proche de l’original dans ses formes et ses dimensions. Les mosaïques qui ornent la nef centrale et l’arc de triomphe, le plus complet programme théologique et dogmatique de Rome, furent exécutées par le Pape Sixte III, comme en témoigne la dédicace encore lisible au centre de l’arc.
Sur la nef centrale se succèdent les histoires de la vie d’Abraham, symbole de la foi en un seul Dieu, de Jacob, le peuple élu, de Moïse, proclamation de la loi divine et de Josué, la victoire sur l’idolâtrie. Le cycle termine sur l’arc de triomphe avec la vie du Christ dont le Pape est le vicaire. Alexandre VI utilisa pour la décoration du plafond le premier or arrivé d’Amérique.
Les deux arcs qui s’ouvrent sur la nef centrale marquent l’entrée de deux chapelles de même forme et dimension mais complètement différentes quant à la décoration. A droite la chapelle Sixtine de Sixte V, dernier exemple de la fin du XVI° siècle et du côté opposé, la Pauline de Paul V, début du baroque romain.